Saumon, faux vêtements, jouets contrefaits : le Zone interdite du 7 décembre à ne pas manquer

Quand les lumières se rallument en décembre, on croit souvent connaître par cœur les rituels des fêtes : le saumon sur la table, les cadeaux sous le sapin, les bonnes affaires qui s’accumulent dans le panier. Mais derrière cette apparente évidence, il existe une chaîne d’usines, d’élevages, d’ateliers et de circuits parallèles que les consommateurs ne voient jamais.
C’est précisément ce que Zone interdite dévoile ce dimanche 7 décembre à 21h10 sur M6, avec une enquête menée sur un an à travers plusieurs pays. Un sujet qui interroge nos habitudes à l’approche des fêtes et replace Noël dans une perspective moins décorative : celle d’une économie fragile où circulent contrefaçons, produits industriels opaques et illusions de bonnes affaires.

Une investigation internationale sur les produits stars du réveillon

Le documentaire, produit par Tony Comiti, s’ouvre sur un incontournable des tables françaises : le saumon fumé.
À Cherbourg, l’équipe rencontre Pascal Goumain, unique éleveur français de saumon, qui défend une production artisanale et limitée à quelques centaines de tonnes par an.
Mais, comme le montre l’enquête, la quasi-totalité du saumon vendu en France provient de l’étranger. Et son voyage n’est pas toujours rassurant :
élevages surchargés, risques sanitaires, poissons traités aux antibiotiques, circuits de transformation qui peuvent faire « le tour de la Terre » avant d’arriver dans l’assiette.

Le reportage interroge ainsi la traçabilité réelle de l’un des produits les plus consommés lors des fêtes.

Contrefaçon textile : des bonnes affaires qui n’en sont pas vraiment

Autre volet majeur : la montée fulgurante des contrefaçons de vêtements et de chaussures, y compris dans l’univers de la seconde main.
À Rennes, un acheteur raconte comment une paire de baskets achetée à prix imbattable s’est révélée fausse. L’équipe de Zone interdite remonte la filière jusqu’en Turquie, où des ateliers reproduisent en quelques heures les nouveaux modèles repérés chez les grandes marques.

L’enquête montre que ces faux produits ne circulent pas seulement en ligne : certains finissent dans de véritables boutiques clandestines en France.

Yiwu, la face cachée de l’usine de Noël

L’émission nous emmène ensuite à Yiwu, en Chine, ville considérée comme l’autre « capitale du Père Noël » : des centaines d’ateliers y fabriquent jouets et décorations qui garnissent les rayons européens.
On y suit Bastien, un jeune Français de 23 ans devenu sourceur pour des grossistes français.
Il raconte l’envers du décor — et notamment la présence massive de jouets contrefaits, parfois dangereux pour les enfants.

Parmi les victimes : la marque historique Vilac, basée dans le Jura, qui voit apparaître sur les marketplaces des copies à bas prix de ses jouets en bois.

Une enquête qui interroge notre rapport aux fêtes

À l’heure où les Français prévoient un budget moyen proche de 500 euros pour Noël, Zone interdite replace l’acte d’achat dans un contexte global, entre risques sanitaires, filières opaques, concurrence illégale et dépendance aux importations.

En retraçant le chemin réel des produits les plus emblématiques de cette période, l’émission pose une question simple : savons-nous vraiment ce que nous achetons ?