Le 28 janvier, Disney+ dévoilera Wonder Man, la 17ᵉ série du Marvel Cinematic Universe, et peut-être la plus inattendue de toutes. Ni crossover tonitruant, ni récit d’origine classique, cette mini-série créée par Destin Daniel Cretton (Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings) et Andrew Guest (Hawkeye) s’annonce comme une satire du star-system hollywoodien, ancrée dans l’univers des super-héros.
Marvel y explore, pour la première fois depuis She-Hulk, la frontière entre fiction, célébrité et pouvoir — à travers un antihéros à la fois acteur, cascadeur et super-homme raté : Simon Williams, alias Wonder Man.
Un acteur en crise dans un monde de héros
Ancienne vedette de films d’action reléguée aux marges des studios, Simon Williams (interprété par Yahya Abdul-Mateen II) voit sa carrière s’effondrer avant d’être transformé en surhomme expérimental. Installé à Los Angeles, il tente de jongler entre tournages, managers sans scrupules et missions héroïques absurdes.
À ses côtés, on retrouve Ben Kingsley, qui reprend son rôle de Trevor Slattery, faux Mandarin aperçu dans Iron Man 3 et Shang-Chi, ici recyclé en mentor pathétique et acteur vieillissant. Un duo inattendu qui donne à la série sa tonalité de comédie méta, à mi-chemin entre BoJack Horseman et The Boys — mais sous pavillon Marvel.
Le reste du casting est tout aussi dense : Demetrius Grosse campe Eric Williams, alias Grim Reaper, frère et rival de Simon ; Ed Harris incarne son manager Neal Saroyan ; Arian Moayed revient dans la peau de l’agent Cleary du Damage Control, tandis que Josh Gad, Lauren Glazier et Byron Bowers complètent la distribution.
Une “lettre d’amour à Hollywood” selon Marvel Studios
Le producteur exécutif Brad Winderbaum décrit Wonder Man comme une série « centrée sur un duo », où la complicité entre Simon et Trevor devient un miroir ironique du cinéma lui-même.
L’histoire ne cherche pas l’épique, mais le décalé : un regard sur les coulisses d’un Hollywood vidé de sens, où même les super-héros cherchent un agent et une bonne critique.
Dans les comics des années 1980, Simon Williams était déjà un acteur-cascadeur devenu Avenger à contre-cœur ; la série reprend cet héritage pour explorer la vanité, la peur de l’oubli et la marchandisation du mythe héroïque.
Un virage pour Marvel : la bannière “Marvel Spotlight”
Wonder Man sera diffusée sous le label Marvel Spotlight, une nouvelle bannière inaugurée pour distinguer les récits autonomes du MCU. L’objectif : raconter des histoires ancrées dans le quotidien, sans dépendre du calendrier tentaculaire des films.
Prévue pour huit épisodes, la série ouvre ainsi un cycle plus expérimental chez Marvel — après les déconvenues de productions trop connectées entre elles.
En résumé
Titre : Wonder Man
Diffusion : à partir du 28 janvier 2026 sur Disney+
Créateurs : Destin Daniel Cretton & Andrew Guest
Casting : Yahya Abdul-Mateen II, Ben Kingsley, Demetrius Grosse, Ed Harris
Format : mini-série de 8 épisodes
Label : Marvel Spotlight (Phase 6 du MCU)