Depuis sa mise en ligne le 15 octobre sur Netflix, la série mexicaine Personne ne nous a vus partir (Nobody Saw Us Leave) intrigue, bouleverse et interroge. En seulement cinq épisodes, cette mini-série inspirée d’une histoire vraie s’est imposée dans les tendances mondiales, portée par un récit à la fois intime et politique : celui d’une mère prête à tout pour retrouver ses enfants, enlevés par leur père dans le Mexique des années 1960.
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Mais alors que les abonnés sortent bouleversés de cette tragédie familiale, une question émerge : Netflix osera-t-il prolonger cette histoire ?
Une mini-série pensée comme un tout
Dès sa conception, Personne ne nous a vus partir n’a jamais été pensée comme une série à suites.
Le projet, adapté du roman de Tamara Trottner, repose sur des faits réels qui ont marqué la haute société juive mexicaine de l’époque. Son intrigue ; centrée sur la rivalité entre deux familles puissantes et le désespoir d’une mère confrontée à l’arbitraire patriarcal, se clôt avec la résolution complète de l’histoire.
Netflix, comme l’ont confirmé plusieurs médias spécialisés n’a pour l’instant ni renouvelé ni même évoqué une saison 2.
Et pour cause : Personne ne nous a vus partir est classée dans la catégorie “Mini serie”, c’est-à-dire une série autonome et bouclée.
Autrement dit, aucune suite n’est prévue, même en cas de succès d’audience.
Pourquoi Netflix ne commandera probablement pas de suite
Contrairement à certaines productions qui deviennent des séries malgré une étiquette de “mini-série”, le cas de Personne ne nous a vus partir reste particulier. Le scénario couvre l’intégralité de l’affaire réelle, du drame initial jusqu’à ses conséquences familiales et judiciaires.
De plus, les réalisateurs Lucía Puenzo, Samuel Kishi et Nicolás Puenzo ont affirmé lors de la promotion que le projet visait à “raconter une histoire complète, sans romancer au-delà de ce qui a été vécu”.
En d’autres termes, prolonger l’intrigue reviendrait à inventer des événements absents du réel, ce qui contredirait la promesse initiale du récit.
Une œuvre qui clôt un cycle
La série écrite par María Camila Arias et produite par Fabula et Netflix Mexique se distingue par sa rigueur et son ton.
Loin des drames familiaux classiques, elle met en lumière les violences domestiques invisibles, les inégalités sociales et la position des femmes dans une société patriarcale verrouillée.
Tessa Ia et Emiliano Zurita livrent des interprétations tendues, presque documentaires, renforçant cette impression d’être plongé dans un drame reconstitué avec exactitude.
Le dernier épisode ferme la boucle, sans cliffhanger, sans ouverture. Et c’est précisément ce qui fait la force de Personne ne nous a vus partir : ne rien prolonger qui doive se suffire à lui-même.
Pour prolonger l’expérience : d’autres drames mexicains sur Netflix
Pour ceux que cette mini-série a marqués, Netflix propose d’autres créations mexicaines dans la même veine :
Monarca (drame politique et familial sur l’empire de la tequila)
Les mortes (thriller inspiré d’un féminicide collectif réel)
El Secreto del Río (enquête au cœur d’un village rongé par la corruption)
Péchés inavouables (drame religieux et secrets d’Église).
Autant de séries qui prolongent la réflexion amorcée par Personne ne nous a vus partir : comment les drames intimes deviennent-ils les miroirs d’un pays tout entier ?
En résumé
Élément | Détail |
---|---|
Titre original | Nobody Saw Us Leave (Personne ne nous a vus partir) |
Pays | Mexique |
Diffusion | Depuis le 15 octobre 2025 sur Netflix |
Format | Mini-série (5 épisodes) |
Basée sur | Le roman et les faits réels relatés par Tamara Trottner |
Réalisateurs | Lucía Puenzo, Samuel Kishi, Nicolás Puenzo |
Statut de renouvellement | Aucune saison 2 prévue |
Raisons | Histoire complète, basée sur des faits réels, format limité |