Dès sa mise en ligne sur Netflix le 8 août 2025, Les diamants d’Anvers : Un casse presque parfait s’est imposé dans le Top 10 des contenus les plus regardés en France, confirmant l’appétit du public pour les récits de braquages au long cours autour d’enquêtes judiciaires réelles.
La trame réelle — une audace extraordinaire
Le documentaire retrace l’un des plus spectaculaires vols de diamants de notre époque. Dans la nuit du 15 au 16 février 2003, un coffre-fort réputé imprenable, niché au cœur du quartier diamantaire d’Anvers, est vidé de son contenu — diamants, métaux précieux, espèces, certificats — pour un butin estimé entre 100 et 500 millions de dollars.
La réussite du casse dépasse l’imagination : aucun système d’alarme déclenché, aucune alarme déclenchée, aucune intrusion apparente. Le pillage se fait sous les caméras, dans le silence, en plein bâtiment ultra‑protégé.
Des criminels hors du commun
Le cerveau présumé est Leonardo Notarbartolo, un Italien aux manœuvres subtiles. En louant un bureau dans le bâtiment, il a étudié les lieux pendant des mois, avant de recruter une équipe qualifiée — la “Scuola di Torino” (École de Turin), une bande experte, discrète et méthodique. Les techniques utilisées : capteurs neutralisés (laque, bandes adhésives), caméras obscurcies, ouverture de coffres par clés imprimées en 3D, tout en évitant toute forme de violence.
De la fiction documentaire implacable
Réalisé par Mark Lewis, auteur reconnu du true crime (Don’t F**k With Cats, Vatican Girl), ce documentaire s’appuie sur le livre Flawless de Scott Andrew Selby et Greg Campbell pour offrir un récit aussi implacable que méticuleusement structuré.
Mais l’atout majeur : la voix du maître du casse lui-même, Notarbartolo, apparaît à l’écran pour la première fois, confronté aux points de vue des enquêteurs belges. Une approche sans filtre, sans glorification ni dérive narrative hollywoodienne.
Une enquête dévoilée dans tous ses aspects
Le film explore les failles du système de sécurité. Selon TIME, les voleurs ont camouflé des capteurs de mouvement avec de la laque, bloqué des caméras avec des sacs en plastique, neutralisé les détecteurs thermiques, tout en s’abstenant de violence directe. Malgré la perfection apparente du casse, une erreur banale — jeter des déchets avec des pierres précieuses — a permis d’identifier des complices presque immédiatement, déclenchant une enquête rapide et implacable.
Une production experte
Le documentaire est le fruit d’une collaboration éditoriale entre RAW, Amblin Documentaries (la filiale de Spielberg) et Wildside — des producteurs déjà connus pour The Tinder Swindler, American Nightmare ou My Brilliant Friend. Une construction soignée, alliée à un montage tendu et une écriture visuelle ciselée, offre un récit immersif, chargé de tension et d’authenticité.