Ce mercredi 24 septembre, Une bataille après l’autre (One Battle After Another) débarque dans les salles françaises. Dixième long métrage de Paul Thomas Anderson, le film s’annonce comme un jalon majeur de sa carrière, autant par son budget (140 millions de dollars) que par son casting XXL. Mais si Warner Bros. mise sur une sortie en salles événementielle, la question se pose déjà : quand pourra-t-on voir le film sur Netflix ?
De quoi ça parle ?
Adapté du roman Vineland de Thomas Pynchon, Une bataille après l’autre suit une bande d’anciens révolutionnaires rattrapés par leur passé. Seize ans après leur dissolution, leur ennemi juré refait surface et menace la fille de l’un d’entre eux. Ils se réunissent une dernière fois pour sauver la jeune femme et solder les comptes d’une époque violente et désenchantée.
Le casting réunit Leonardo DiCaprio (Bob Ferguson), Sean Penn (le colonel Steven J. Lockjaw), Benicio del Toro (Sensei Sergio St. Carlos), Regina Hall (Deandra), Teyana Taylor (Perfidia Beverly Hills), Chase Infiniti (Willa Ferguson-Beverly Hills) mais aussi Alana Haim, Wood Harris et Tony Goldwyn.
Comme souvent chez Anderson, l’équipe artistique est fidèle : Jonny Greenwood à la musique, Mark Bridges aux costumes, Florencia Martin aux décors, et le montage d’Andy Jurgensen.
Pourquoi le film ne sera pas disponible tout de suite sur Netflix
En France, la chronologie des médias impose des délais stricts entre la sortie en salles et la mise à disposition sur les plateformes :
17 mois après la sortie cinéma pour Netflix (sauf accord spécifique).
6 mois pour la vidéo à la demande payante (VOD).
15 à 17 mois pour Canal+, OCS ou Amazon Prime Video (selon accords).
36 mois pour la mise à disposition gratuite à la télévision (TF1, M6, France Télévisions).
Concrètement, avec une sortie en salles le 24 septembre 2025, Une bataille après l’autre ne pourrait pas arriver sur Netflix France avant février 2027.
À l’international, le calendrier dépendra des accords passés par Warner Bros. : aux États-Unis, le film devrait rejoindre d’abord Max (HBO), la plateforme maison de Warner, avant d’éventuelles cessions de droits secondaires.
Un film pensé pour la salle
Warner Bros. a annoncé une sortie en IMAX, confirmant que le projet a été tourné dans différents formats (IMAX 70mm, VistaVision, 35mm) pour une expérience de salle. Paul Thomas Anderson, connu pour privilégier le cinéma en tant que lieu de projection, a lui-même assuré une partie de la photographie. Cette volonté rend peu probable une exploitation rapide en streaming : la stratégie est d’abord de rentabiliser le box-office mondial avant toute diffusion en ligne.