Bonne conduite sur TF1 : la comédie noire avec Laure Calamy arrive ce 30 novembre

TF1 diffuse ce 30 novembre Bonne conduite, film de Jonathan Barré sorti en 2023, porté par Laure Calamy dans un rôle construit autour de la vengeance, du deuil et d’une bascule morale inattendue. Le long-métrage s’appuie sur les paysages bretons et sur une mise en scène qui associe codes du film noir et humour sombre.

Une formatrice en sécurité routière au cœur d’une double vie

Le film suit Pauline Cloarec, ancienne psychologue devenue formatrice en sécurité routière après la mort de son compagnon, tué par un chauffard. Le jour, elle anime des stages aux côtés de Soazig. La nuit, elle traque ses stagiaires les plus imprudents au volant d’une Subaru Impreza et les élimine pour empêcher de nouveaux accidents mortels. Cette mécanique clandestine structure tout le récit et montre comment une femme s’enferme dans un cycle de revanche personnelle.

Le décor, situé en Bretagne, participe pleinement à l’ambiance du film : routes côtières, ports, brumes maritimes et villages isolés ancrent l’histoire dans un territoire précis, lieu où le réalisateur Jonathan Barré a choisi de tourner, de Douarnenez à l’île de Sein.

Un récit marqué par des retournements et un casting solide

L’intrigue bascule lorsque Pauline s’en prend à Jean-Yves Lapick, industriel incarné par Tchéky Karyo. Survivant à l’attaque, il la retrouve, révèle avoir filmé ses expéditions nocturnes et la force à transporter une cargaison pour un réseau criminel. Ce chantage déclenche une série d’événements qui mêlent erreurs d’enquête, vendettas et tensions familiales.

Autour d’elle gravitent plusieurs personnages clés :

• le commandant Kervella et le capitaine Giordano, chargés de l’enquête sur les morts suspectes ;
• Soazig, passionnée de mécanique, associée involontairement à l’affaire ;
• Élouan, ostréiculteur rencontré en stage, qui représente pour Pauline une possibilité de reconstruction ;
• la famille Bellec, liée au trafic qui fait basculer l’histoire.

Ces interactions donnent au film une structure où humour noir et tensions policières coexistent, sans détourner le récit de son axe : la trajectoire de Pauline et les conséquences de ses choix.

Une mise en scène inspirée, ancrée dans une identité locale forte

Jonathan Barré revendique des références au cinéma américain, en particulier aux œuvres des frères Coen et d’Alfred Hitchcock. Bonne conduite transpose ces influences en Bretagne, avec une réalisation qui privilégie les situations décalées, les silences, les dérapages contrôlés et les ruptures de ton.

La musique de Charles Ludig renforce cette intention, avec des compositions qui évoquent John Carpenter et des atmosphères plus légères inspirées de références françaises. Le tournage, effectué dans plusieurs villes du Finistère, accentue la cohérence esthétique du film et installe une continuité entre décor, narration et rythme.

Avec son approche singulière de la comédie noire, Bonne conduite offre une proposition rare à découvrir ce 30 novembre sur TF1.