Le point de départ
Pendant une représentation à la Comédie-Française, un acteur s’effondre et meurt sur scène. Martin (Vincent Lacoste), collègue et ami, est aussitôt happé par une affaire qui le dépasse : enlevé, puis relâché, il devient le suspect idéal. En fuite, il croise Claire (Sandrine Kiberlain), dessinatrice de bandes dessinées. Le duo forme alors une drôle d’équipe d’enquête, entre trains de nuit et faux-semblants, pour remonter la piste d’une organisation secrète qui tire les fils.
Ce qu’on vient y chercher
Un jeu de piste qui mélange enquête, humour sec et romantisme en pointillés.
Un duo Lacoste/Kiberlain au tempo singulier : lui, anxieux et caustique ; elle, précise, observatrice, jamais dupe.
Un voyage qui s’étire des coulisses parisiennes à l’Europe centrale, avec une mise en scène qui aime les lignes claires et les diagonales du danger.
Références assumées
Le film regarde du côté de la bande dessinée belge (clin d’œil aux enquêtes au cordeau et à un tandem de policiers façon Dupond et Dupont, transposé au présent) et pioche dans le vocabulaire hitchcockien : trains, perspectives vertigineuses, poursuites à ciel ouvert, affiche graphiquement inspirée. Le résultat : un divertissement policier qui joue la carte de la stylisation sans sacrifier l’élan narratif.
Derrière la caméra
Réalisation & scénario : Nicolas Pariser
Musique : Benjamin Esdraffo
Image : Sébastien Buchmann
Montage : Christel Dewynter
Présenté en film de clôture à la Quinzaine des réalisateurs – Cannes 2022, Le Parfum vert s’inscrit dans la veine “comédie policière d’auteur” chère au cinéaste.
Quels sont les visages de l’énigme
Vincent Lacoste : Martin Rémi
Sandrine Kiberlain : Claire Cahen
Rüdiger Vogler, Léonie Simaga, Arieh Worthalter, Jenna Thiam, Thomas Chabrol, Alexandre Steiger…
Fiche express
Format : cinéma — comédie policière
Durée : 1h41 (101 min)
Pays : France – Belgique
Diffusion : France 3, aujourd’hui 21h10–22h50
Si vous aimez les fausses pistes élégantes, les duos qui apprennent à se faire confiance en courant plus vite que les ennuis, et les clins d’œil cinéphiles disséminés sans tapage, Le Parfum vert coche les bonnes cases pour une soirée au rythme d’un feuilleton rétro-moderne.
