Ce dimanche 19 octobre à 21h10, Capital consacre son numéro à un phénomène qui ne connaît pas la crise : “Toujours plus pour moins cher : que valent les nouveaux bons plans resto ?”. Dans un contexte où les Français surveillent leur budget alimentaire, le magazine de Julien Courbet explore trois terrains où la restauration tente de réinventer ses marges — quitte à bousculer les codes.

Buffets à volonté : l’empire XXL des repas low-cost

C’est la nouvelle folie gastronomique française : plus de 4 000 buffets à volonté maillent désormais le territoire — deux fois plus que McDonald’s, Burger King et KFC réunis. À Clermont-Ferrand, un certain Monsieur Zhang mise sur une expérience à mi-chemin entre le restaurant et le parc d’attractions : pour 21,90 euros, ses clients dégustent des dizaines de sushis dans un décor léché.

Dans le Nord, à Lille, ou bientôt à Bordeaux, de jeunes entrepreneurs poussent le concept encore plus loin. Leur modèle : des buffets géants de centre-ville, à l’image de “Brique Machine”, capable d’attirer plus de 1 000 clients par jour.

Face à eux, les pionniers des buffets asiatiques se modernisent : robots de service, barbecues coréens intégrés, innovations en cuisine. Capital s’interroge : comment ces acteurs parviennent-ils à maintenir des prix planchers tout en soignant la mise en scène ? Et surtout, le consommateur y gagne-t-il vraiment ?

Plats tout prêts : les traiteurs d’hypermarchés en embuscade

Le rayon traiteur des grandes surfaces ne cesse de croître : +27 % en cinq ans. Derrière les vitrines de plats “faits maison”, Capital suit l’évolution de ce marché hybride entre restauration rapide et industrie agroalimentaire.

Lasagnes, gratins, sushis : sont-ils réellement préparés sur place ou seulement assemblés ? Quelles sont les méthodes de fabrication utilisées dans les laboratoires internes des grandes enseignes ? L’émission mène l’enquête jusque dans les cuisines des supermarchés, là où les marges se calculent au gramme près.

Menus à 10 euros : miracle ou impasse économique ?

La restauration traditionnelle traverse la pire période de fréquentation depuis dix ans : –20 % en moyenne, et près de quinze fermetures par jour. Pour résister, certains misent tout sur la formule à 10 euros.

À Nancy, le chef Jérôme Espiand propose un menu complet à prix plancher — tarte tatin au gorgonzola, araignée de porc, riz au lait vanillé — en serrant chaque poste de dépense. À Lille, un franchisé italien teste un menu à 11,90 euros, soutenu par des robots pétrisseurs, des bornes automatiques et une carte réduite à l’essentiel.

Mais derrière ces modèles ingénieux se cache un risque : faire plonger la rentabilité du secteur et précariser encore davantage les petites structures.

Un numéro qui décortique les nouvelles stratégies anti-crise de la restauration française

Entre buffets XXL, plats “frais” d’hypermarché et menus à prix cassés, Capital pose une question centrale : jusqu’où peut-on tirer sur la corde du bon plan sans trahir la qualité ?

Un rendez-vous à suivre dimanche 19 octobre à 21h10 sur M6, qui éclaire la mutation d’un secteur en pleine tension, entre innovation, opportunisme et survie économique.