e jeudi 11 décembre à 21h10, Le Meilleur Pâtissier clôt sa 14e saison en réunissant non seulement les trois derniers candidats, mais aussi une figure qui a façonné l’ADN du programme : Mercotte, qui fera ce soir-là sa dernière apparition en tant que jurée.
La finale s’annonce donc double : désigner un lauréat, et saluer celle qui a accompagné quatorze saisons de pâtisserie amateur devenue discipline télévisée à part entière.
Une ultime soirée pour les trois finalistes… et pour Mercotte
Le kit de presse rappelle que cette finale marque un tournant : Mercotte « raccroche définitivement le tablier » après quatorze ans de défis techniques, de remarques affûtées et d’une présence qui a su allier douceur et exigence ().
Son départ donne à la soirée un relief particulier : hommage, transmission, et un brin de nostalgie mêlée à l’effervescence du concours.
Quant aux finalistes, ils abordent les trois épreuves décisives qui détermineront le nom du gagnant ou de la gagnante, promis(e) à la publication de son livre de recettes et au trophée du Meilleur Pâtissier.
Le classique revisité : un Saint-Honoré réinventé
Première épreuve : un monument.
Le Saint-Honoré, avec son feuilletage, sa pâte à choux caramélisée et sa crème montée, figure parmi les gâteaux les plus techniques du répertoire.
Pour cette finale, les candidats doivent le réinventer sans trahir son identité : un exercice où la précision côtoie l’élégance, et où la moindre approximation se voit immédiatement.
L’épreuve technique : la Charlotte Princière, ultime défi de Mercotte
Pour sa dernière épreuve technique, Mercotte puise dans ce qu’elle décrit comme « l’une des meilleures recettes de son grimoire » : la Charlotte Princière à l’ananas.
Une construction minutieuse où chaque élément — biscuits cuillère quadrillés, bavaroise vanille, cœur fruité, trompe-l’œil d’ananas, feuilles en sucre — doit trouver sa place.
Le gâteau, datant du XIXe siècle et rendant hommage à la reine Charlotte, demande un sens aigu du détail et une rigueur absolue ().
L’épreuve créative : un « Grand Bal Sucré » pour conclure la saison
La dernière épreuve est annoncée comme un feu d’artifice : les finalistes doivent concevoir une pièce maîtresse spectaculaire au cœur d’une scénographie entièrement comestible.
Pour juger ce moment, Le Meilleur Pâtissier accueille Christophe Michalak, champion du monde de pâtisserie et figure majeure de la création contemporaine.
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Le trio final devra donc proposer une œuvre qui condense savoir-faire, personnalité et capacité à concevoir un gâteau de fête pensé pour impressionner.
Une finale entre hommage et transmission
À l’issue de cette soirée, un seul candidat soulèvera le trophée. Mais la finale restera aussi celle du départ officiel de Mercotte, figure qui, depuis le premier jour, incarne le lien entre tradition pâtissière et exigence douce-amère.
La saison 14 se termine ainsi sur une double émotion : la fin d’un parcours, et la naissance d’un nouveau visage dans l’aventure.
