À l’heure où les plateformes rivalisent de “contenus exclusifs”, Prime Video avance ses pions avec un mélange de romans adaptés, de polars et de faux documentaires à l’humour sismique. Moins tapageur que Netflix, mais parfois plus audacieux, le géant d’Amazon propose un été 2025 à décoder entre les lignes. Voici ce qu’il faudra suivre — ou zapper — à partir de juin.
13 juin — L’escromantique : Mais qui est ce Jason Porter, P*****?
Canada | Documentaire satirique | Format : mini-série événement
Ne vous fiez pas au titre racoleur : cette série documentaire canadienne, produite en mode autofiction grotesque, interroge autant la masculinité toxique que les codes du true crime. Jason Porter, influenceur auto-proclamé, expert en drague industrielle et gourou raté, est au centre d’un récit éclaté entre enquête, parodie et gêne pure.
18 juin — Nous, les menteurs
États-Unis | Thriller psychologique | Adapté du roman d’E. Lockhart
Adaptée d’un best-seller YA qui a connu un second souffle viral sur TikTok, cette mini-série en huit épisodes déterre les secrets d’une famille richissime sur une île privée. Mémoire fragmentée, drame adolescent et révélations bien senties : la série flirte avec les codes de Big Little Lies et de The Summer I Turned Pretty, mais cherche à les tordre un peu.
25 juin — Countdown
États-Unis | Série policière procédurale | 13 épisodes, diffusion hebdomadaire
Chaque épisode de Countdown suit une unité d’intervention spécialisée dans les crimes à échéance. Un attentat, un kidnapping, une fuite radioactive : l’enjeu est toujours le même, il y a une horloge qui tourne. Créée par un ancien scénariste de 24 et Bosch, la série assume son ADN procédural, tout en injectant une réflexion sur la surveillance algorithmique.
16 juillet — L’été où je suis devenue jolie (Saison 3)
États-Unis | Drame sentimental adolescent | Un épisode par semaine
La série préférée des ados malheureux (et de leurs parents nostalgiques des étés trop longs) revient pour une troisième saison. Belly, Conrad et Jeremiah poursuivent leur triangle amoureux au bord de l’eau. Rien ne change vraiment, mais c’est précisément ce que le public veut : un slow-burn sentimental où chaque regard dure plus qu’un dialogue.