“Meilleure série depuis des décennies”, “Chef d’oeuvre”, “bijou dystopique”… les internautes n’ont pas tari d’éloges au sujet de la saison 1 de Severance. La presse s’est aussi montrée particulièrement enthousiaste à son égard. Aussi, seront-ils ravis d’apprendre que la série qui réunit au casting Adam Scott, Patricia Arquette et bien d’autres a été renouvelée pour un deuxième chapitre. Intrigante, absurde, Severance est un OVNI télévisuel  qui méritait bien qu’on lui accorde une suite !

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De quoi ça parle ?

Produit par Ben Stiller et créée par Dan Erickson , Severance, en plus de son incroyable générique, nous transporte dans un monde futuriste étrange où les souvenirs de la vie professionnelle et de la vie personnelle sont dissociés.

 

Mark dirige une équipe d’employés de bureau dont les souvenirs ont été scindés chirurgicalement en fonction de leur vie professionnelle et leur vie privée. L’irruption d’un mystérieux collègue en dehors du bureau enclenche une longue quête de vérité sur leur travail.

Nous avons vu Severance et … c’est brillant (Critique)

Bienvenue dans le monde aseptisé de Lumon où les couloirs d’un blanc immaculé semblent ne jamais se finir. Dans ces bureaux à l’alignement parfait où tout se ressemble et où l’on finit par se perdre. Dans ce bâtiment monumental (l’emblématique Bell Works conçu par l’architecte moderne Saarinen) où l’ascenseur fait office de SAS, c’est l’expression de la déshumanisation qui se joue sous nos yeux.

Au coeur de cette dualité “vie privée” / “vie publique”, l’on salue le tour de force des acteurs qui parviennent à donner tantôt un visage neutre, tantôt à incarner des êtres faits de chair et d’émotions. Patricia Arquette brille par sa désopilance (Rappelez-vous, elle nous avait déjà fait le coup de ses faux airs empathiques dans la série “The Act”). Christopher Walken y trouve quant à lui aussi une place tout en justesse et en sensibilité.

Mais outre la performances des acteurs, ce qui  fait de Severance une œuvre singulière, c’est cet espace atypique (où même la neige semble se discipliner), cette satire du monde de l’entreprise (où l’on peut ordonner de laisser une porte ouverte et fermée dans un même temps), ces représentations de la dualité qui s’expriment par de subtils jeux d’ombre et des plans savamment coupés. C’est également sans compter sur la bande originale magistrale signée Theodore Shapiro qui nous entraîne dans une valse sombre et atteint son point d’orgue dans les marquants épisodes 4 et 9.

Inutile de dire que la saison 1 tire sa révérence avec brio en laissant le téléspectateurs interloqués, sidérés mais aussi en l’entraînant dans une succession de révélations qui s’achèvent au point culminant par un cliffhanger magistral qui ouvre vers de nouvelles perspectives et de nouveaux mystères.

 

Les internautes conquis par cette série atypique ! (Avis)

Les avis fusent sur Twitter, et tous sont dithyrambiques au sujet des 9 épisodes que composent le premier volet de Severance. Si vous n’avez pas encore franchi le pas c’est peut-être le moment !