TF1 diffuse ce soir Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, troisième volet de la saga consacrée au plus improbable des Avengers. Sorti en 2023, le film de Peyton Reed ouvre la phase V de l’univers cinématographique Marvel, en introduisant un nouveau visage du mal : Kang le Conquérant, incarné par Jonathan Majors. À mi-chemin entre fable familiale et délire cosmique, le long métrage explore un territoire cher à Marvel : l’infiniment petit, où les lois de la physique deviennent celles du chaos.

Un monde subatomique et une famille désynchronisée

L’histoire reprend après la défaite de Thanos. Scott Lang (Paul Rudd) vit désormais une existence paisible, transformant sa notoriété d’Avenger en capital sympathie. Hope van Dyne (Evangeline Lilly) poursuit le travail scientifique de son père, Hank Pym (Michael Douglas), tandis que Cassie, la fille de Scott, s’essaie déjà au rôle de justicière.

Mais l’équilibre familial vole en éclats lorsqu’un accident quantique propulse tout le clan dans le Royaume quantique – un univers microscopique aux allures de dystopie psychédélique. C’est là qu’ils rencontrent Kang, un conquérant venu du futur, exilé dans cette dimension après avoir semé le désordre à travers le multivers.

 

Entre la résistance menée par des rebelles microscopiques, les retrouvailles avec MODOK (l’ancien Darren Cross déformé par les particules de Pym) et les dilemmes paternels de Scott, le film déploie un imaginaire foisonnant où la science-fiction se teinte de burlesque.

Le film qui a ouvert la “phase multivers”

Quantumania ne se contente pas d’ajouter un épisode au catalogue Marvel. Il pose les fondations de la “Dynastie Kang”, futur axe narratif du studio, amorcé ici dans les scènes post-génériques où apparaissent les multiples variantes du conquérant.
C’est aussi le premier film de la franchise à plonger entièrement dans la dimension quantique, un espace visuel créé grâce à la technologie StageCraft déjà utilisée sur The Mandalorian. Le rendu — mélange de textures organiques et de décors numériques — évoque davantage un trip de science-fiction 70’s qu’un simple blockbuster de super-héros.

Le réalisateur Peyton Reed explique avoir voulu “donner une échelle cosmique à une histoire intime”. Car au-delà des effets spéciaux, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania repose sur un thème simple : un père qui cherche à réparer le temps perdu avec sa fille.

Paul Rudd, toujours l’homme ordinaire du multivers

Face à la solennité des nouveaux arcs Marvel, Paul Rudd conserve son ton désarmant : un héros malgré lui, lucide sur sa propre insignifiance. Ce décalage — entre la légèreté comique et la gravité métaphysique — constitue la signature de la trilogie Ant-Man. Michelle Pfeiffer et Michael Douglas apportent un supplément de nostalgie, tandis que Kathryn Newton reprend le rôle de Cassie Lang avec l’énergie d’une relève générationnelle.

Mais la véritable nouveauté vient de Jonathan Majors, dont l’interprétation de Kang brouille les lignes entre menace, tragédie et messianisme. Son personnage, déjà amorcé dans Loki, annonce les futures guerres du multivers et les fractures à venir dans la cohérence de l’univers Marvel.

Fiche pratique

Titre original : Ant-Man and the Wasp: Quantumania
Réalisation : Peyton Reed
Scénario : Jeff Loveness
Distribution : Paul Rudd, Evangeline Lilly, Jonathan Majors, Michael Douglas, Michelle Pfeiffer, Kathryn Newton, Corey Stoll
Genre : Science-fiction, action, aventure
Durée : 2h06
Production : Marvel Studios (États-Unis / Australie / Canada)
Diffusion : ce soir à 21h10 sur TF1