Il y avait Amina : pilier invisible de sa famille, présence rassurante et organisatrice des rituels du quotidien. Puis survient sa disparition, brutale, laissant derrière elle un homme déboussolé : Youssef. Désormais seul face à l’éducation de leurs deux enfants, il découvre, presque par hasard, un cercle de vidéos enregistrées par sa femme, comme des leçons d’amour préenregistrées. À travers ces archives, Amina continue d’accompagner son mari et sa progéniture — un acte d’amour posthume devenu guide.
Deuil, famille et résilience dans Catalog
Catalog (titre français : Le catalogue d’Amina), série arabe à venir sur Netflix, nous plonge dans un drame familial moderne et sensible, ancré dans la vie égyptienne contemporaine. Youssef (incarné par Mohamed Farrag) se réveille accablé mais déterminé : ses repères volés, il doit apprendre à naviguer dans la parentalité. C’est Amina elle-même (Riham Abdel Ghafour), à travers ses vidéos, qui devient sa voix intérieure — lui donnant la force nécessaire pour renaître à son rôle de père.
Une ode au “village” et à l’imperfection
Waleed El Halafawy, le réalisateur, et Ayman Wattar, le scénariste, placent l’émotion au creuset du quotidien : pas de pathos gratuit, mais des moments de drôle de tendresse, d’incompréhension, de rage contenue, et de petites victoires quotidiennes. Le projet est produit par Ahmed El Ganainy, et présente un casting solide :
Mohamed Farrag dans le rôle principal,
Riham Abdel Ghafour dans celui d’Amina,
accompagnés de Tara Emad, Khaled Kamal, Bayoumi Fouad, Samah Anwar, entre autres.
Le mélange subtil entre humour discret et émotion bouleversante tente de redéfinir ce que peut être une série de deuil : ni tragédie écumeuse, ni tragédie romantique.
Rendez-vous le 17 juillet
Netflix a fixé la date : le 17 juillet 2025 sera le jour où Catalog entrera dans les foyers, prêt à remuer les cœurs… et les caméras.
À savoir
Durée : une première saison d’environ 8 épisodes.
Langue : arabe (sous-titres disponibles).
Origine : coproduction égyptienne-africaine, Netflix Original.
Public cible : spectateurs en quête de drames sensibles, contemporains et tournés vers la reconstruction familiale.