Netflix a lancé Building the Band ce 9 juillet 2025, injectant une dose de sang neuf dans le format des concours musicaux. Ce qui démarre comme un exercice de voix pures prend rapidement des accents de saga relationnelle : 50 chanteurs isolés dans des cabines choisissent leurs futurs partenaires de groupe sans jamais les voir. Un concept hybride, à la croisée de The Voice, Love Is Blind et The Circle, servi par des figures pop emblématiques.

Une mécanique simple mais soignée

Le déroulé est clair : chaque candidat entend les autres chanter, puis décide d’appuyer — ou non — sur le bouton “like”. Il ne dispose que de 10 likes à distribuer. Ceux qui n’en reçoivent pas suffisamment — moins de cinq — sont immédiatement éliminés. Une fois les groupes formés, la réelle tension commence. Clips, répétitions et vie en colocation entrent en jeu, tout comme l’enjeu du gros lot : 500 000 $ à partager.

 

Mentors et juges : une lignée de figures pop

Aux manettes :

  • A.J. McLean (Backstreet Boys) : animateur bienveillant, garant de l’esprit musical.

  • Nicole Scherzinger (Pussycat Dolls, Tony Award) : mentor exigeante, elle comprend la pression de former un groupe à succès.

  • Kelly Rowland (Destiny’s Child) & Liam Payne (One Direction) : juges invités, représentant plusieurs générations de groupes pop.

Le passage de Payne, disparu en octobre 2024, est son ultime contribution à la télé-réalité. Sa famille a validé sa présence posthume comme un hommage sincère à sa passion pour la musique

Un format pensé pour se démarquer

L’aspect “blind” n’est pas une posture esthétique : ici, ce sont les voix et les affinités musicales qui comptent. L’absence de caméras dans la cabine assure un focus total sur la musique et la complicité naissante. Et lorsque les candidats se rencontrent, la dynamique peut basculer en un instant — un coup de fouet narratif typique du “Love Is Blind : The Musical” .

À mesure que les groupes s’installent, le format gagne en intensité : la proximité, la divergences de style et les enjeux humains prennent le dessus, et les rivalités s’installent. On entre alors dans une téléréalité « dramatique mais respectueuse », dénuée des “failures” moquées des anciens formats.

Calendrier des épisodes

  • Semaine 1 (9 juillet) : épisodes 1 à 4

  • Semaine 2 (16 juillet) : épisodes 5 à 7

  • Semaine 3 (23 juillet) : épisodes 8 à 10 
    Produit en trois volets hebdomadaires, le format encourage à vivre l’expérience sélective semaine après semaine.

Le mot de la fin

Building the Band remet sur le devant de la scène une compétition sans regard, centrée sur le son et l’alchimie. Le choix de mentors emblématiques et la dernière apparition de Liam Payne marquent le show d’un sceau émotionnel fort. Avec une dynamique tournée vers le collectif autant que vers la performance individuelle, le programme trouve un juste équilibre entre concept original et exigence pop.

Pour qui s’intéresse à l’évolution des concours musicaux et à la manière dont Netflix renouvelle ces formats, Building the Band vaut le détour (ou du moins, un demi-pod partagé).

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