Marked : ce thriller sud-africain détonant arrive sur Netflix le 31 juillet

Une vie ordinaire bascule, non pas par ambition, mais par nécessité. Marked, série sud-africaine produite pour Netflix et disponible à partir du 31 juillet 2025, choisit une trajectoire rare : celle d’une héroïne piégée dans une spirale de survie, poussée à trahir, puis à se venger.

Le point de départ est brut :

« Pour sauver sa fille, une agent de sécurité spécialisée dans les transferts de fonds accepte d’être la taupe d’un braquage. Mais une fois trahie, elle deviendra pire que tous ses nouveaux ennemis. »

Le ton est donné : il ne s’agira ni d’un récit de rédemption, ni d’un simple thriller sur le crime organisé. Marked explore ce moment où les limites morales deviennent perméables sous la pression du besoin.

Une série où l’on ne braque pas sans raison

Dans cette production nerveuse créée par Steven Pillemer, Sydney Dire et Akin Omotoso, le personnage principal, Babalwa (interprétée par Lerato Mvelase), incarne une femme ordinaire aux prises avec une situation insoutenable. Sa fille est malade, le traitement est inabordable, et ses employeurs ne l’aideront pas. Seule issue : trahir.

Elle devient alors l’”inside woman”, la complice infiltrée chargée de faciliter le braquage d’un fourgon. Mais ce qui devait être un acte unique vire au chaos. Quand ses partenaires la doublent, Babalwa n’a plus rien à perdre. Elle se transforme, non par choix, mais par instinct.

Distribution solide, tension réaliste

Le casting sud-africain rassemble plusieurs visages connus du cinéma et de la télévision :

• Lerato Mvelase, qui porte le récit avec une intensité contrôlée,

• S’dumo Mtshali et Sphamandla Dhludhlu, en complices peu fiables,

• Bonko Khoza, Desmond Dube, Natasha Thahane, Mduduzi Mabaso, Jerry Mofokeng, Jabulani Mthembu, et Pheello Kotelo, qui complètent une galerie de personnages aux intentions troubles.

 Pourquoi Marked ne ressemble pas aux autres thrillers

• Le thriller est social autant que criminel : il parle de pauvreté, de santé, de loyauté et de trahison.
• Le personnage féminin central est ni idéalisé ni édulcoré : Babalwa est brute, directe, et agit sans plan de sortie.
• La série se passe dans un contexte local précis : Johannesburg, ses marges, ses tensions, et ses codes.

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